LE MEPRIS DES SALARIES DE LA BARRE THOMAS A RENNES

Publié le par Patrick LEBORGNE

 
Petit historique de la « Barre Thomas »
 
- 1953 : 1ère décentralisation de Citroën en province. La Barre Thomas se lance dans la fabrication de caoutchouc et de roulements à billes.
- 1974 : Citroën intègre le groupe PSA.
- 1977 : avec l’avènement de la Peugeot 505, la Barre Thomas se lance dans la fabrication des premiers supports hydro élastiques.
- 1981 : l’usine cesse de produire des roulements à billes. Elle se consacre entièrement aux élastomères.
- 1995 : l’usine reçoit la certification ISO 9 002. n
- 1997 : naissance du pôle élastomère et de ses branches recherche et développement, industrialisation et production.
- 2000 : le pôle élastomère intègre le Groupe italien CF Gomma et devient CF Gomma Barre Thomas SA.
- 2004 – 2005 : difficultés financières (gestion à l’emporte pièces…) dépôt de bilan.
- 2005 - 2006 : négociations et rachat par le fonds de pension américain Sylver Point.
 
- 2007 – 2008 : plus de 300 suppressions de postes donnant lieux à licenciement.
 
« L’humanisme de l’entreprise »
 
Le salarié arrive, s’installe à son poste de travail et se met au boulot, son chef de secteur vient le voir et l’informe qu’il est appelé au bureau. Là on lui signifie qu’il ne fait plus parti de l’effectif et qu’il doit prendre ses affaires et quitter les lieux sur le champ. Il est raccompagné par « deux nervis » à qui le tour arrivera un jour, qu’ils se le disent ! Pire, il doit à la mansuétude de ses gardes du corps l’autorisation de serrer la main de ses collègues d’atelier.
 
Régulièrement Ouest France (grand quotidien régional) s’en fait l’écho et condamne cette procédure. Xavier Bertrand s’en émeut…. Nous sommes tous devenus des salariés jetables, et depuis 2002 la sitution s'aggrave .
 
Souvenons-nous de la revendication du CNPF de 1987, licenciement par paquet de 9… Afin de créer de l’emploi disaient-ils ? A chaque fois qu’une garantie collective est supprimée le salariat en pâti à terme.
 
Alors comme je ne cesse pas de le dire depuis plusieurs semaines le vote à gauche s’impose les 9 et 16 mars comme l’adhésion à une organisation syndicale. L’état d’urgence est déclaré.
 
Patrick LEBORGNE

Publié dans capagauche35

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