Lettre ouverte à notre Président
Lettre ouverte à notre Président
Monsieur le Président,
Si vous ne souhaitez plus que je vous appelle Nabotsarko.
Et bien avec votre ministre de l'intérieur Brice (non de Nice) mais Hortefeux, au lieu de souffler sur les braises laissées par les casseurs et de renforcer leur détermination, un peu de prévention s'impose.
Mais connaissez-vous le terme prévention de la délinquance ? Je n'aurai pas l'outrecuidance de vous l'exposer ici. Néanmoins des mesures simples s'imposent :
- pratiquement tous les casseurs sont connus des services de police, ce sont souvent les mêmes (hooligans pour le foot, branleurs des citées)
- lors des matchs à hauts risques, ils sont convoqués par les services de police.
- Il suffit de faire la même chose pour les manifs et organisations à risque.
Il est évident que pour ce faire il faudra revenir sur la politique de casse des services publics et la suppression de postes de fonctionnaires, notamment au sein de la police et gendarmerie.
Et puis pour éviter toute manifestation de colère, ne fallait-il pas présenter une campagne électorale moins démagogique, plus en adéquation avec les finances de la France ?
Ne fallait-il pas prendre le temps de négocier une réforme pérenne des retraites et de la protection sociale avec les partenaires sociaux ?
Trop simple pour vous dont le frère je le rappelle attend avec impatience l'autorisation de remplacer notre sécu par une assurance privé.
Bien à vous monsieur le président, que je dois continuer d'appeler Nabotsarko, puisque vous ne parvenez pas à m'entendre et à me convaincre. Vous remarquerez que je mets toujours une majuscule devant votre nom.
Patrick Leborgne