On ne nous dit pas tout…
On ne nous dit pas tout…
Depuis quelques jours nous entendons tout n’importe quoi concernant la crise financière qui touche la Grèce et demain peut être l'Espagne, le Portugal, l'Irlande, l'Italie voire le reste de l'Europe... Mais nous posons-nous les bonnes questions ?
- Les responsables politiques et économiques de cette situation sont-ils inquiétés ? NON
- Les instances européennes le savaient-elles ? OUI, j’en suis pleinement convaincu.
- Mais alors pourquoi a-t-on laissé faire ?
Tout simplement parce que les libéraux européens laissent faire les marchés et protègent les banquiers. Il suffit d’analyser la politique française de près pour s’en convaincre.
N’oublions pas que la BNP, le Crédit Agricole, la Société Générale sont des prêteurs importants de la Grèce. Si ce pays avait quitté l’Euro et dévalué sa monnaie, c’était la déroute assurée pour nos banquiers. Par conséquent pour la deuxième fois nos politiques les ont sauvés de la faillite.
N’oublions pas que le résultat économique pour le peuple grecque est identique à une dévaluation de sa monnaie, voire plus dramatique encore.
En effet, baise de 20% des salaires et pensions, augmentation des taxes, impôts et charges, faillite d’entreprises et augmentation du chômage. Je ne suis pas certain qu’une dévaluation aurait eu des conséquences aussi catastrophiques et déhumanisante.
Et puis lorsque l’on sait que les grecques sont de gros consommateurs d’armes françaises et allemandes, il est inutile de se demander pourquoi un tel empressement de Nicolas !!!
Effectivement, malgré internet et la rapidité de l’information, on ne nous dit pas tout, et une fois de plus le peuple est amené à souffrir pour les seuls profits des plus riches.
NON nous n’avons pas sauvé l’Europe. Une fois de plus nous avons porté assistance aux banquiers.
Patrick LEBORGNE