QUE D’EAU…

Publié le par Patrick LEBORGNE

QUE D’EAU…

 

 

 

Dans le Ricard, dans l’ouzo ?

 

Non dans les maisons et partout dès qu’il pleut un peu anormalement.

 

Depuis 10 ans j’entends et j’écoute la même rengaine, nous avons du retard dans l’entretien des berges, il a été donné des autorisations de construire en zone inondable, tous les arguments sont bons pour se défausser collectivement de nos responsabilités. Vous avez été tous et toutes inconscients de laisser faire. Je vous accuse d’opportunisme par insouciance.

 

1992, j’intervenais avec Marc Picard au centre américain de Rennes lors d’une soirée sur l’eau, mon ami et camarade Marcel Rogemont participait à ce débat. Je soulevais le problème du manque d’entretien des berges, des effets négatifs du remembrement, de la baisse du nombres d’agriculteurs (les seuls à entretenir la nature) et enfin de la pollution du Couesnon qui venait d’anéantir 10 ans d’efforts…

 

Cela fait donc plus de 20 ans que j’explique et dis que la lutte contre la pollution de l’eau passe également par l’entretien des cours d’eau, des bassins de rétention et pas uniquement par la chasse aux agriculteurs.

 

Nous devons à la firme Monsanto la disparition de l’agriculture durable, avec l’entretien de la nature au profit de l’agriculture productiviste surendettée… Les pouvoirs publics, les collectivités locales n’ont pas et plus les moyens de procéder à ces entretiens, plus précisément ils ne font que du curatif dans l’urgence. Comme cela va être le cas dans le Var.

 

Reste les associations de pêcheurs qui nettoient et entretiennent quelques km/an. Losque l’on sait que le nettoyage manuel est préférable à toute intervention mécanique, on est condamné à chaque grosses pluies (de plus en plus souvent) à avoir les pieds dans l’eau….

 

Une solution existe pas très compliquée à mettre en œuvre, avec un avantage, ce serait une mission de salubrité publique. Par contre il faut du courage politique pour la mettre en œuvre.

Plutôt que de créer des places de prisons qui coutent cher, déshumanisent, ne règlent rien, sauf d’encourager la récidive, créons à la place des brigades vertes avec un véritable encadrement.

 

Je suis convaincu que les travaux au grand air, en pleine nature, physiques et collectifs feront le plus grand bien à nos emmerdeurs et empêcheurs de vivre ensemble. Ce serra un excellent breuvage pour leur donner des repaires civils et civiques.

Publié dans capagauche35

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S
<br /> <br /> Je partage complétement ton approche.<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Malheureusement Sylvie, nous ne sommes que deux au sein de notre fédé, je ne ta parle pas du niveau national....<br /> <br /> <br /> Bien à Toi.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> patrick<br /> <br /> <br /> <br />